Et si le militantisme ne servait à rien?
Ce titre est volontairement provocateur. Le militantisme a évidemment du sens. Je suis simplement à un stade du mien où je me pose la question de ses limites. Je me demande jusqu’où s’investir lorsqu’il bouffe jusqu’à votre joie de vivre alors que les avancées sociales sont lentes, stagnantes voire régressives.
Il y a un an, j’ai flanché. Burn-out militant. Je ne l’ai compris qu’en reprenant pied. Comme après ma dépression post-partum. Revoir un bout de ciel bleu m’a saisie : j’été plongée dans une obscurité persistante. Aujourd’hui, après plusieurs mois à bosser dans une boîte sans lien avec mes combats ou mon identité, un retrait des réseaux sociaux, je mesure enfin les dégâts. Le mieux en moi révèle l’ampleur du pire qui a précédé.
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Impudique
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