Extraction du poison d’une vilaine morsure.
Articles, publications sur mes réseaux, essais etc. Quel que soit le média dont j’emprunte le canal, j’ai pour habitude d’écrire après bon nombre de réflexions et recherches. Un sujet me remue, l’envie irrépressible d’en parler me monte, j’investigue, je lis, j’analyse, puis j’écris dans un composite de propos sourcés et d’émotions personnelles. Ce n’est pas le cas pour le texte que vous vous apprêtez à lire. Aucune recherche, aucun article ou ouvrage consulté mais un lâcher d’émotions crues, l’extraction du poison d’une vilaine morsure. J’écris à l’aune de ma peine. Et ce ne sera peut-être pas joli. Tant pis. Des amies et connaissances vont se reconnaitre. Ce n’est pas de vous que je parle, c’est de moi, j’espère ne pas vous heurter. Je suis jalouse, je suis amère, et même si j’en éprouve de la honte, c’est ainsi. Le réprimer ou le masquer ne m’aiderait en rien. Peut-être qu’ils pèseront moins lourd, si je les exprime, ces sentiments gâtés. Peut-être que c’est ça leur truc de méditation, Ne pas retenir, lâcher le déformé et le dégoutant, comme des chevaux au triple galop. Ce qui noircit l’âme c’est la tristesse retenue trop longtemps, non ?
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