La maternité à rebours
J’ai vu coup sur coup If I Had Legs I’d Kick You et Die My Love. Deux œuvres cinématographiques qui refusent la fable: aucune consolation en vue, juste de la matière à vif.
If I Had Legs I’d Kick You enlève le décor. Linda, mère, épouse, femme supposément fonctionnelle, est filmée comme un système en surcharge permanente. Dès les premières scènes, l’enfant malade, le corps maternel requis sans pause, l’espace domestique qui se referme. Le film dit une chose très claire : la maternité n’est pas une essence, c’est un travail. Un travail invisible, incessant, non négociable. Et ce travail rend folle quand il est nié.
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