Comment divorcent les enfants de divorcés et comment gèrent-ils l’héritage de la culpabilité ?
Je voudrais commencer par vous remercier. Vous êtes à chaque nouveau texte un peu plus nombreux à vous inscrire et votre confiance me chatouille le cœur. Vous n’avez pas idée du besoin viscéral que j’avais de cet endroit de confidences. Merci de me rappeler que le Far Web n’est pas que vindicte et mises au pilori mais que l’on peut aussi y connaitre les joies d’une écoute sincère et attentive. Je me sens bien dans ce petit coin, avec vous. C’est étrange. Je ne parle pas d’une relation individuelle, avec une personne qui se trouverait en face, dont je pourrais observer les expressions. C’est moi face à un groupe, sans contours distincts, et qui pourtant me fait un bien fou. C’est peut-être même pour ça, tiens. Le fait de ne pas savoir qui vous êtes, individuellement, qui créé un flou de la réception, une neutralité de l’espace partagé, propice à l’exploration.
J’aime ce rituel chaque deux semaines. Ecrire aux petites heures de la nuit, entre deux journées de bureau, entre le coucher de mon fils et le mien, un peu nouée par les délais puis traversée par l’euphorie du moment où je clique sur envoyer : « ça y est, c’est dans leurs boites ». La beauté parfaite du chemin de la création à la réception, vos mots, nos discussions. Non, vraiment, merci. Trois mois d’Impudique comme 1 an de thérapie. C’est d’autant plus clair après « Tu seras unique, mon fils ». Je vous jure, c’est une dinguerie. J’ai commencé à écrire ce texte le cœur lourd comme une enclume, j’ai pas mal pleuré pendant sa rédaction, puis vous m’avez lu, et l’écume de votre bienveillance est venue me lécher gentiment les pieds. Je vais mieux, c’est quantifiable, je le sens, je vais mieux. Alors poursuivons ensemble sur les sujets qui tordent le bide.
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